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    Critique du film Snake Eyes : Un nouveau départ pour GI Joe sur grand écran

      Critique du film Snake Eyes : Un nouveau départ pour GI Joe sur grand écran

      Quand il a été révélé en 2022 que la franchise de films GI Joe serait redémarrée avec une histoire d'origine pour Snake Eyes – un personnage qui ne montre jamais son visage et ne parle jamais, avec un passé mystérieux – cela ne semblait certainement pas être une bonne idée. Après tout, traditionnellement, les films qui fournissent des histoires aux personnages qui n'en ont pas besoin ont un bilan inégal (Hey, le remake d'Halloween de Rob Zombie). Avec Henry Golding, star de Crazy Rich Asians et A Simple Favor, dans le rôle-titre et une série de graines plantées pour un nouvel univers cinématographique de GI Joe, Snake Eyes est meilleur que ce à quoi vous vous attendiez.



      Le film plonge dans l'histoire du personnage, en commençant par l'enfance. Après avoir vu son père exécuté, on le retrouve à l'âge adulte, connu uniquement sous le nom de Snake Eyes, avec une soif de vengeance pour retrouver celui qui a tué son père. Ce voyage l'amène à s'entraîner pour rejoindre le clan ninja Arashikage et se lier d'amitié avec Tommy Arashikage (Andrew Koji), que les fans de GI Joe reconnaîtront comme l'homme qui deviendra finalement l'ennemi juré de Snake, Storm Shadow.

      Il y aura des puristes de GI Joe qui préféreraient ne rien savoir du passé de Snake Eyes, mais il est rafraîchissant de voir les éléments constitutifs de l'emblématique guerrier masqué et ce qui le motive non seulement à devenir un maître assassin, mais aussi à le motiver. vers l'unité GI Joe.

      Il était clair qui était bon et qui était mauvais dans la série animée originale GI Joe. Les personnages manquaient toujours de profondeur. Si Snake Eyes est une indication, cette nouvelle direction pour GI Joe essaie de changer cela – du moins pour certains de ses personnages.



      Alors que le film en dit long sur l'histoire de Snake Eyes et Storm Shadow, ce ne sont pas les seuls personnages de GI Joe à apparaître. Scarlett (Samara Weaving) de GI Joe et la baronne en second de Cobra (Úrsula Corberó) se joignent au mélange. Contrairement à Snake Eyes et Storm Shadow, le film n'explore pas beaucoup ces deux personnages. Le film explique également le noyau de GI Joe et Cobra, faisant allusion à Snake Eyes à un monde plus vaste d'assassins et de guerriers qu'il n'aurait jamais pu s'y attendre. Bien que les informations sur GI Joe et Cobra ne soient pas aussi détaillées qu'elles pourraient l'être, il est excitant de savoir que cette guerre secrète se déroule alors que le monde ne le sait pas.

      Si cette franchise se concrétise, cependant, il serait préférable que les futurs films se plongent dans les personnages comme ce film le fait avec Snake Eyes et Storm Shadow. Chaque membre individuel de Joe et Cobra n'a pas besoin de son propre film, mais c'est bien d'avoir une raison de s'enraciner pour ou contre eux au-delà d'une explication superficielle de "Les Cobras sont les méchants". Le GI Joe original aurait pu réussir à garder les choses si simples. Après une décennie de films MCU plongeant dans la tradition des super-héros de bandes dessinées, cependant, vous devriez être capable de vraiment faire le travail de montrer qui sont vos personnages et pourquoi le public devrait s'en soucier.

      Heureusement, Golding et Koji sont bien adaptés pour donner vie à Snake Eyes et Storm Shadow et il y a une chimie facile entre eux à l'écran. La fraternité entre eux est très crédible. Weaving et Corberó fonctionnent également bien ensemble dans les scènes qu'ils partagent, bien que le duo soit plus humoristique. Pourtant, le film suggère qu'ils ont une longue histoire de brouille, ce qui serait amusant à explorer dans les futurs films. Honnêtement, il n'y a pas de maillon faible dans le casting, avec des personnages de soutien comme le chef de la sécurité d'Arashikage Akiko (Haruka Abe) et le méchant Kenta (Takehiro Hira), entre autres, complétant l'histoire.



      Il est également difficile de dire à quel point le film est beau. Avec de gros morceaux filmés sur place au Japon, Snake Eyes est rempli de décors époustouflants, qu'il s'agisse d'anciens temples ou des rues de Tokyo. Ces lieux font beaucoup de travail lorsqu'il s'agit d'amener le public dans le monde du film.

      Bien sûr, ce qui sera le plus attiré, ce sont les séquences d'action. Snake Eyes regorge de scènes de combat massives, de poursuites épiques à moto et d'une série d'explosions - toutes sortes de choses que vous pourriez attendre d'un film GI Joe. Et heureusement, ils sont très amusants, pour la plupart. Alors que le film est pratiquement sans effusion de sang grâce à sa cote PG-13, des dizaines de personnes se brandissent des épées tout au long du film. La chorégraphie de ces scènes de combat est bien faite et a l'air fantastique.

      Pourtant, il y a quelque chose qui ressort comme un pouce endolori : O est largement utilisé tout au long du film. Vous l'avez déjà vu un million de fois auparavant, lorsqu'un seul héros (parfois une petite équipe dans Snake Eyes) est soudainement confronté à une horde d'hommes de main sans nom qui n'existent apparemment que pour donner au(x) héros un tas d'ennemis à Cela arrive tellement de fois dans Snake Eyes que cela en devient comique. À un moment donné du film, un personnage en regarde un autre en entendant une nouvelle armée de méchants à proximité et déclare simplement qu'il semble que 20 d'entre eux arrivent. Ils entrent alors en action, les éliminant tous avec une relative facilité. Alors que Snake Eyes et Storm Shadow ont toujours été parmi les combattants les mieux entraînés de la planète, les voir se frayer un chemin à travers tant de crétins de bas niveau semble si facilement un peu étrange. Cela dit, cela ne rend pas ce film moins amusant, juste un peu plus idiot.



      Bien que Snake Eyes ne soit pas le meilleur film que vous verrez en 2022, vous vous amuserez à vous asseoir pour le regarder dans une salle de cinéma. Il est bourré d'action, a juste ce qu'il faut de nostalgie sans en faire trop et prépare le terrain pour ce qui pourrait devenir une série de films passionnante si c'était un succès. Plus important encore, c'est le meilleur film de GI Joe à ce jour, battant facilement GI Joe: The Rise of Cobra de 2009 et le très mauvais GI Joe: Retaliation de 2022. Maintenant que Snake Eyes a placé la barre, c'est à ce qui vient ensuite de la relever.

      Snake Eyes est en salles le 23 juillet.

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